Les tableaux de Rachel Yedid interpellent immédiatement par leur incroyable force. Toute la puissance expressive réside dans une belle ambiguïté : ces femmes mises en scène dans l'écrin d'un noir absolu qui tranche avec la transparence et la légèreté du tulle, sèment en nous un superbe doute. Leur pose peut autant suggérer la tension, la souffrance que l'extase, l'abandon.
Le nuage de Pamina
Le contraste, entre la chair, révélée par une lumière crue, et le noir profond révèle une ambivalence troublante, où sensualité et tension se mèlent de façon singulière. On ne peut être que capté par cette association ambilavente de l'évocation de la féminité la plus absolue avec un ténébrisme aux profondeurs inquiétantes.
Prélude N°9
La gestuelle vient rythmer chaque tableau en suggérant aussi bien le lâcher prise (Prélude N°9), qu'inversement la tension (Mon Soleil), ou bien une sorte de "musique intérieure" (Reine de la mer).
Le travail de Rachel Yedid est d'une puissance rare et ses tableaux opèrent sur l'observateur un pouvoir hypnotique indéniable.
Rachel Yedid est exposée à Paris la Galerie Albert Benamou.
Artiste à suivre absolument.
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