Depuis peu, Google Earth permet d'accéder à 14 œuvres du Musée du Prado en Très Haute Définition. Il est fascinant de voir comment Internet offre la possibilité de contempler quelques chefs d'œuvre à un niveau de détail que même une visite réelle du Musée ne permet pas vraiment de distinguer.
En effet, non seulement l'affluence, mais également les surveillants de musées et les mesures de sécurité (balustrades, cordons, alarmes sonores, vitres, etc.) ne nous laissent pas, la plupart du temps, approcher de certaines toiles d'aussi près ou aussi longtemps qu'on le souhaiterait. Certes, apprécier un chef d'œuvre demande une certaine distance, mais il est parfois intéressant, surtout avec certains artistes, comme par exemple les peintres flamands du XVIème siècle, de percer le mystère d'une certaine forme d'hyperréalisme.
Parmi les quatorze tableaux sélectionnés, on peut justement apprécier le tour de force que représente un chef d'œuvre comme la fameuse descente de croix de Rogier van der Weyden. On peut également admirer les légendaires Menines de Diego Velasquez ou l'une des plus belles Annonciations de Fran Angelico.
A noter que certains musées offrent déjà cette possibilité de découverte virtuelle de certaines peintures comme le site du Musée du Louvre avec les "oeuvres à la loupe" ou même de visiter certaines salles en 3D, ou comme le site du MoMA sur les collections permanentes, mais indéniablement c'est la première fois que l'on accède à des œuvres avec un tel niveau de détails.
Lien direct vers un article du Monde pour en savoir plus et vers le blog Buzzeum, un lieu où grâce à Diane, la communication muséale et le marketing des musées sont à l'affiche.
Oui, mais, depuis Google, on ne peut sentir les huiles des copistes.
J'ai passé une journée émerveillée au Prado. Ça et le musée de jambon, ce sont les seules choses que j'ai aimées à Madrid.
(okay, oui, les chapeaux ridicules portés par les flics, pas mal non plus...hihihi)
Rédigé par : joye | 21 janvier 2009 à 23:02
Quand la technologie ouvre les portes vers les secrets du monde infiniment petit des artistes...
Merci pour l'info. Je m'empresse d'aller voir.
Bien amicalement,
Bertrand
Rédigé par : Bertrand | 22 janvier 2009 à 00:27
alors là, merci, ça donne très envie !
pour moi qui (re)découvre cette forme d'art, grâce à toi, et bien le désir s'éveille
belle journée à toi
;)
Rédigé par : mariev | 22 janvier 2009 à 06:56
> Bonjour Joye ! Je crois en effet que rien ne peut tout à fait remplacer non seulement la présence devant la toile, mais également l'imprégnation de l'environnement. Je crois que j'ai commencé à aimer la peinture hollandaise en allant en Hollande, j'ai mis une demi-journée à me remettre de ma visite au musée du Prado tant les peintures m'ont interpellée quelque part (je pense par leur violence).
(Ah les chapeaux ! tu connais certainement aussi ceux des carabinieri ! hihihi !!!)
> Merci Bertrand pour votre passage. Nous disposons vraiment d'outils technologiques impressionnants ...
> Belle journée aussi à toi, mariev ! :-)
Rédigé par : Laëtitia Delaide | 22 janvier 2009 à 13:45
C'est vrai que c'est gai de se trouver face à la peinture, mais merci google quand même parce que les larmes, ou l'abeille sur une fleur sont des détails si petits... Merci bleucobalt! Je vais aller voir aussi!
Rédigé par : Tilleul | 22 janvier 2009 à 21:07
J'ai vu ça ce matin aussi dans Télématin (?) et j'ai trouvé cela très fort également. Mon Dieu, la modernité...
Rédigé par : Cacoune | 22 janvier 2009 à 22:15
> Et l'on se dit que pour peindre des détails aussi petits, ils ont dû les dessiner en s'aidant de loupes.
> Vive la modernité effectivement parce que grâce à celle-ci nous sommes capables de voir des détails non visibles à l'œil nu, même si la reproduction numérique "ne peut se substituer à l'œuvre originale", dixit Miguel Zugaza, directeur du Musée du Prado.
> Bonne fin de soirée à vous deux :-)!
Rédigé par : Laëtitia Delaide | 22 janvier 2009 à 22:35