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12 octobre 2008

Commentaires

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Bonsoir Myriam et Philippe,
Même si cette peinture n'est pas celle que je goûte le plus, force est de reconnaître qu'elle possède une force de conviction absolument fascinante. Il y a, alors que les paysages s'y prêtent généralement assez peu, une dimension à la fois violente et charnelle presque terrifiante dans ces toiles dominées par le rouge. Vous évoquiez très justement la lave qui jaillit des entrailles de la terre, je pense également au sang qui jaillit des entrailles, comme si la peau de la terre avait dû être tranchée pour qu'en surgissent des formes qui, par leur couleur, portent irrémédiablement la trace de cette opération.
Bien cordialement.

Cher Jardin Baroque, nous sommes ravis d'avoir pu vous emmener sur quelques sentiers un peu sauvages. Effectivement, comme vous le soulignez, il y a dans ces oeuvres, pourtant de paysage, une vitalité incroyable et une dimension quasi charnelle.

Bonjour (je viens de chez Joye)
je vous livre une anecdote.
L'instituteur d'une de mes filles, alors en CE2, me confiait (j'étais jeune) qu'une année où il avait enseigné à Rueil-La Gadelière il s'était trouvé invité chez deux charmantes dames du village et qu'il avait bien aperçu quelques croûtes accrochées au mur. Il ignorait que Vlaminck avait terminé sa vie dans ce petit village et que ses filles y étaient restées. Il faut dire, à sa décharge, que la palette dudit Vlaminck s'était fort assombrie au fil du temps.

Merci pour cette anecdote.

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Damien Guinet
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